A alteridade na relação locutor-enunciadores: potencialidades da teoria da polifonia para a qualificação do desenvolvimento da habilidade de compreensão leitora
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Data
2020-05-13Autor
Cerezoli, Andréia Inês Hanel
Orientador
Azevedo, Tânia Maris de
Metadata
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L’objectif principal de cette recherche est d’investiguer comment la théorie de la polyphonie d’Oswald Ducrot contribue au processus de qualification du développement des compétences en compréhension en lecture, permettant au lecteur de comprendre le sens d’un discours comme un jeu d’altérité locuteurs-enonciateurs. La recherche s’appuie sur la Sémantique Argumentative, se concentrant sur la version d’Oswald Ducrot de la théorie de la polyphonie, basée sur le principe philosophique de l’altérité platonicienne et utilise la méthodologie proposée par les sémantistes qui consiste à simuler le phénomène à expliquer. Je conçois la lecture comme un processus dans lequel diferentes compétences sont mobilisées pour (re) constituer le sens du discours. Alors, je délimite ma recherche à la capacité de compréhension analytique de la lecture, selon les niveaux établis par Azevedo (2016), car à ce niveau le lecteur
‘décompose’ la totalité sémantique du discours en parties pour les examiner et, ainsi, vérifier les relations établies entre elles. En résumé, la compréhension analytique de la lecture met en évidence les relations inter et intralinguistiques, même si elles ne sont pas explicitées. Les résultats montrent que parmi les énoncés du discours, il y a non seulement une relation d'interdépendance, mais aussi une relation d'altérité dans laquelle le sens de chaque énoncé constitue et est constitué par tous les autres énoncés du discours, compte tenu de la position prise par le locuteur face à chaque enonciateur. Je conclus en montrant comment l'altérité - constitutive du sens de chaque énoncé et du discours dans son ensemble - contribue de manière significative à la description et à l'explication des significations du discours qui étaient auparavant sur le plan de la déduction ou de l'inférence. A partir de ces constats, il me semble possible d'envisager une contribution au développement de la compréhension en lecture, puisque le lecteur, en reconnaissant le jeu polyphonique entre les points de vue et les hypothèses, ainsi que l'attitude du locuteur envers chaque locuteur, qualifie son compétence en
lecture. Je crois que d'autres recherches visant à la transformation didactique de cette étude peuvent guider les futures investigations.